Bernard VEYRET
Bernard Veyret est né en 1950. Il a pris sa retraite l’an dernier. Il a suivi à Paris des études d’ingénieur physicien à l’ESPCI et ensuite travaillé comme chercheur en photochimie à Boston, USA, avant d’être nommé comme enseignant au Maroc. Entré au CNRS à Bordeaux en 1979, il a travaillé sur la photochimie troposphérique et a soutenu sa thèse d’état en 1983. À la suite d’un séjour postdoctoral de la Royal Society à l'Université de Cambridge, Angleterre, il a développé son activité de recherche au laboratoire de Physique des Interactions Ondes-Matière à Bordeaux, dans l’équipe de bioélectromagnétisme. En 2007, ce laboratoire a été intégré à l’IMS.
Bernard Veyret a participé à la rédaction de nombreux rapports internationaux, européens et français sur le thème « champs électromagnétiques et santé ». Il a été, pendant 12 ans, membre de la commission ICNIRP qui détermine les normes internationales d’exposition aux champs électromagnétiques. Il est l’auteur d’environ 120 articles dans des revues à comité de lecture, dont la moitié sur le bioélectromagnétisme et il a donné des dizaines de conférences invitées dans de nombreux pays.
Bernard Veyret a participé à la rédaction de nombreux rapports internationaux, européens et français sur le thème « champs électromagnétiques et santé ». Il a été, pendant 12 ans, membre de la commission ICNIRP qui détermine les normes internationales d’exposition aux champs électromagnétiques. Il est l’auteur d’environ 120 articles dans des revues à comité de lecture, dont la moitié sur le bioélectromagnétisme et il a donné des dizaines de conférences invitées dans de nombreux pays.
Effets biologiques et sanitaires des champs électromagnétiques des communications sans fil.
Le développement rapide et massif des communications sans fil a suscité depuis 1993 des interrogations et craintes quant aux effets potentiels sur la santé des ondes électromagnétiques. La recherche sur les effets toxiques de ces ondes a été très active dans le monde entier mais a pratiquement cessé depuis quelques années sauf dans certains pays dont la France et la Chine. Les recherches ont été faites à toutes les échelles, de la cellule à l’homme et jusqu’à l’épidémiologie. Les résultats ont été publiés dans des milliers d’articles et fait l’objet d’évaluation du risque sanitaire dans de nombreux rapports nationaux et internationaux.
La conclusion de l’OMS en 2012 a été que les ondes émises par les téléphones portables sont des « cancérogènes possibles », tandis que d’autres institutions ont conclu à l’absence d’effets sanitaires dans les conditions d’utilisation régies par les normes internationales.
Les approches variées utilisées en recherche seront décrites, ainsi que les résultats marquants et les points qui restent à éclaircir.
Le développement rapide et massif des communications sans fil a suscité depuis 1993 des interrogations et craintes quant aux effets potentiels sur la santé des ondes électromagnétiques. La recherche sur les effets toxiques de ces ondes a été très active dans le monde entier mais a pratiquement cessé depuis quelques années sauf dans certains pays dont la France et la Chine. Les recherches ont été faites à toutes les échelles, de la cellule à l’homme et jusqu’à l’épidémiologie. Les résultats ont été publiés dans des milliers d’articles et fait l’objet d’évaluation du risque sanitaire dans de nombreux rapports nationaux et internationaux.
La conclusion de l’OMS en 2012 a été que les ondes émises par les téléphones portables sont des « cancérogènes possibles », tandis que d’autres institutions ont conclu à l’absence d’effets sanitaires dans les conditions d’utilisation régies par les normes internationales.
Les approches variées utilisées en recherche seront décrites, ainsi que les résultats marquants et les points qui restent à éclaircir.
Guilhem Larrieu
Dr Guilhem Larrieur CNRS researcher, received the B.Sc. degree in material science and the Ph.D. degree in Electronics from the University of Lille, France, in 2000 and 2004, respectively. In 2005, he was a Post-doctoral fellow at University of Texas at Arlington (UTA), USA. At the end of 2005, he was hired by the IEMN-CNRS laboratory in Lille as a senior independent scientist (CR CNRS) and contributed to the metallic S/D FET topic by developing the dopant segregation technology. End 2007, he developed his own activity on vertical NW arrays for electronics applications. Finally, in 2010, he moved to LAAS-CNRS in Toulouse to establish in this laboratory a new research axis on vertical nanowire arrays for electronics and sensing applications. He is head of “Material and Process for nanoelectronics” group. His current research on nanowire-based devices includes silicon and III–V-based nanostructures and nanodevices ranging from material investigation (chemical/ physical properties) to processing, integration, and characterization of the related devices. Recently, they demonstrated the possibility to integrate vertical NW based 3D-transistors for ultimate nanoelectronics. These patented works have been highlighted in numerous international journals. Working in collaboration with biologist group, he is also developing innovative biosensing platforms for neuronal interfacing. He is the author or co-author of more than 52 papers in peer-reviewed international journals, 5 patents as principal investigator, contributed in several european projects (2 STREPs, 2 NoE, 1 coordination action) and gave more than 20 invited talks in international conferences.
Bio-platform based on vertical nanodevices for electrical activity monitoring of neurons.
Despite significant progress, our knowledge of the functioning of the Central Nervous System (CNS) still remains scarce to date. This hampers our capacity to propose new leads for therapy, in particular for complex and chronic conditions such as pathogen infection of the brain or neurodegenerative diseases. Indeed, the complexity of the CNS structure and the difficulty of access linked to the presence of many non-neural cells and the vasculature complicates the analysis of neuronal function in vivo. In contrast, a very sharp level of analysis can be achieved by in vitro experimentations, notably when working at the single cell level. Thus, it is likely that a better understanding of neuronal communication at the level of small neuronal networks could represent an important step towards a better description of overall neuronal function. Consequently, finding new methods aimed at spatially tracking the propagation of action potentials in multi-sites at the single-cell level is a very active field of research.
Despite significant progress, our knowledge of the functioning of the Central Nervous System (CNS) still remains scarce to date. This hampers our capacity to propose new leads for therapy, in particular for complex and chronic conditions such as pathogen infection of the brain or neurodegenerative diseases. Indeed, the complexity of the CNS structure and the difficulty of access linked to the presence of many non-neural cells and the vasculature complicates the analysis of neuronal function in vivo. In contrast, a very sharp level of analysis can be achieved by in vitro experimentations, notably when working at the single cell level. Thus, it is likely that a better understanding of neuronal communication at the level of small neuronal networks could represent an important step towards a better description of overall neuronal function. Consequently, finding new methods aimed at spatially tracking the propagation of action potentials in multi-sites at the single-cell level is a very active field of research.